Avant de me faire accuser à tort ou à raison de faire du capital sur le dos d’un malheureux événement comme celui des attentats qui ont eu lieu sur Paris en novembre dernier, donnez-moi le bénéfice du doute en lisant jusqu’à la fin. Voici leçon marketing de l’omniprésence … 

La leçon marketing de l’omniprésence :

Vous me donnerez même votre avis au besoin si le coeur vous en dit…

Faisons ensemble une courte rétrospective des événements, tel qu’on a pu les apercevoir sur les médias sociaux et dont la liste a été publiée dans un article paru sur le site slate.fr.

21h21

Un utilisateur de Twitter fait état de pétards qui « stresse » tout le monde, craignant des attentats, dans le stade de France

21h49

Toujours sur Twitter, un utilisateur à l’intérieur du Bataclan fait état de coups de feu sur son compte.

22h02

Un utilisateur de Facebook réussit à publier un statut.

On pourrait établir une liste interminable, parlant d’utilisateurs Vine qui ont publié des vidéos de 6 secondes sur les événements ou encore d’un journaliste en herbe et improvisé sur le moment qui interviewait des passants près des attentats directement sur Periscope quelques minutes à peine après les fusillades.

En comparaison avec les attentats du 11 septembre 2001 survenus à NewYork, la vitesse avec laquelle le monde entier a été mis au courant des attentats sur Paris est ahurissante. D’abord, en 2001, Facebook n’était même pas dans la tête de Zuckerberg. Elle n’a vu le jour qu’en 2004, sur le campus de Harvard avant d’être élargie au grand public mais seulement en 2006. Les attentats du WTC ont donc été largement couverts par les médias traditionnels, avec les lacunes que ça implique sur le plan de la vitesse de propagation, de la justesse et de la manipulation de l’information.

Du coté de Paris, j’étais bien confortablement assis sur ma toilette, à la maison, quand j’ai découvert, vers 16h30 heure du Québec, que quelque chose n’allait pas en France depuis une heure en fouillant les tendances du moment sur Twitter.

Dans le cas du WTC, on se rappelle tous (du moins les gens nés avant 1995), où nous étions et ce que nous faisions au moment d’apprendre les faits. Dans mon cas, je l’ai appris à la radio lors d’une course en ville vers 11h30, soit 2h30 après le premier impact.

Vous me direz l’écart n’est pas si important. Il faut toutefois savoir que sans cette course, je serais demeuré au bureau pour le diner, et je n’aurais jamais eu accès à cette information avant l’heure du souper en regardant les nouvelles de 17h00.

Nous sommes dans une ère où l’omniprésence n’est plus un choix. C’est une obligation!

Pour faire un parallèle maintenant avec la réalité qu’on vit sur le terrain lorsqu’on est en affaires de nos jours, on constate rapidement qu’avec les moyens dont on dispose, que ce soit les podcasts, notre site internet, les produits dérivés, les vidéos corporatives, les infolettres, ou encore le live streaming et les médias sociaux qui ont largement prouver leur impact et leur efficacité dans les événements de novembre dernier, on est dans une ère où l’omniprésence n’est plus un choix. C’est une obligation!

Si vous n’utilisez pas ces outils ou à tout le moins, certains de ces outils pour vous démarquer, vos compétiteurs le feront, eux tôt ou tard, si ce n’est pas déjà en train de se produire en ce moment. Ils rejoindront VOS clients, plus rapidement que vous, dans les endroits où ils sont, et de la bonne façon.

Dans un précédent billet que j’ai écrit récemment, un lecteur me mentionnait que la France était en retard de 5 ans sur le plan marketing en rapport avec les États-Unis. Dans le cas du Québec, l’écart est probablement encore plus important.  On pourrait probablement établir le retard aux environs de 7-8 ans dans notre réalité à nous, Québecois.

Il faut faire une stratégie, se faire aider par des experts au besoin mais de grâce, prendre action!

On a besoin de se faire secouer de ce coté-ci de l’Atlantique. On est encore à l’ère du journal, de la radio et de la télévision quand on parle marketing. On n’est qu’au début de l’utilisation des médias sociaux comme Facebook, Linkedin ou Twitter. Et on ne parle même pas de Blab, Meerkat, Periscope, Meevee, Slinger ou Snapchat, on se fait regarder comme des extra-terrestres. C’est donc dire que dans notre cas, on est beaucoup plus près des attentats de 2001 que de ceux de 2015 si on parle en terme d’utilisation de ces outils. Et il est clair qu’il faut que ça change. Il faut tirer des leçons des avantages à agir autrement sur le plan marketing!

Conclusion sur la leçon marketing de l’omniprésence

Pourquoi donc ne pas se lancer un petit défi en ce début d’année 2016. Simplement prendre ACTION, parmi la liste énumérée plus tôt (les podcasts, notre site internet, les produits dérivés, les vidéos corporatives, les infolettres, le live streaming ou les médias sociaux). Il faut faire une stratégie, se faire aider par des experts au besoin mais de grâce, prendre action! On ne peut être omniprésent sans bouger. Et partagez vos plans, qu’on puisse échanger sur le sujet tous ensemble et rattraper un jour les américains! C’était ma leçon marketing de l’omniprésence

1-2-3, GO!