Je m’ennuie du temps ou j’allais à l’école primaire et que je passais mes soirées à jouer à la marelle avec mes voisins. J’aimais bien l’hiver quand j’étais jeune, mais l’été ça toujours été ma saison préférée parce que j’avais 2 mois pour « rien faire » et profiter de toutes mes journées, aucune obligation tsai. (Comme si le peu de devoir que j’avais à cette époque pouvait être considéré comme des obligations). Aujourd’hui, il est question de la dépendance envers la technologie …
La dépendance envers la technologie :
Je connaissais le numéro de mes copines par cœur, car je les appelais à tous les jours pour qu’on jouent ensemble. Dans le temps, le mot jouer voulait dire, on va faire plein de truc comme de la trampo, chanter les nouveaux hits de Britney Spears pis inventer des chorégraphies sur mixmania (oui, oui les filles vous avez probablement toutes déjà faites ça). C’tai le bon temps, comme on dit. Maintenant c’est rendu qu’on chill au lieu de jouer. Mais qu’est-ce que ça veut dire ça, chiller ? Avoir son cell dans les mains pis faire semblant de s’intéresser à la personne en face de nous, genre ?
La technologie s’empare de nos souvenirs
En vieillissant je me sens nostalgique de tous les beaux moments que j’ai passés. C’est comme si je me souviens plus de mon enfance que de mon weekend dernier. Je me vois encore en train de faire du Hula-Hoop sur mon balcon et en train de faire cuire mes guimauves pleines de chocolat autour du feu de camp. Pourquoi ma mémoire se rappelle plus de ces instants que de la conversation que j’ai eu avec mon amie au Ben La Bedaine en fin de semaine ?
Je me suis mis à me questionner là-dessus récemment. Moi qui prend tout le temps des photos à chaque centimètre que je parcours, juste pour être sûr de ne pas oublier certains évènements. À quoi ça sert ? Parce que jusqu’à présent, la photo de ma poutine ne m’aide pas à me remémorer mes discussions.
Apprendre à abandonner
J’veux ben croire que c’est super à mode d’avoir un feed Instagram ou un profil Facebook à jour mais le nombre de temps passé sur ces bébelles électroniques-là ne sert à rien. Ce n’est pas la vraie vie. Quand je vois les ados assis au restaurant avec leurs amis et qu’ils sont tous sur leur cellulaire, je me demande où est-ce qu’on s’en va. Ça fait quasiment peur. Comme si, les conversations face-à-face c’est rendu out pis qu’on a besoin d’ajouter plus de divertissement à celles-ci. Hey les jeunes, vous rendez-vous compte de tous les bons moments que vous perdez ?
« Un moment donné, il faut lâcher prise »
Mot de la fin sur la dépendance envers la technologie
Je veux ben croire que vous êtes super occupé à gérer votre entreprise ou bien à répondre aux innombrables exigences de votre boss mais un moment donné il faut lâcher prise. Famille, amis, travail, sport, il vient difficile de voir les priorités dans notre quotidien. C’est pourquoi nous ne devons pas faire de notre téléphone intelligent l’une d’elles. Je crois qu’il est normal de l’utiliser et faire le tour de notre actualité sur les réseaux sociaux mais cela ne doit pas prendre trop de notre temps. L’omniprésence de ces jouets électroniques est devenue une manie pour tous alors il faut maintenant réapprendre à vivre sans eux. On doit se réhabituer à profiter de chaque instant, profiter de la vie. Profiter de notre vie.