Je suis de ceux qui pensent que la transaction du Canadien de Montréal pour acquérir Shea Weber est une très bonne transaction sur le plan sportif. On gagne un meilleur joueur, sous contrat pour plus longtemps et qui coute moins cher. Mais j’ai déjà émis mon opinion sur le sujet sur une autre tribune. C’est quand on parle de marketing que ça se gâte, soit le SWAG du Canadien même.
Est-ce-que je dois vous préciser qu’une quantité innombrable de chandails bleu-blanc-rouge arborant le #76 se trouvent un peu partout à travers le monde dans les magasins de sport ou encore dans les boutiques de collection d’articles de sport? J’imagine que non. PK était le joueur qui faisait vendre le plus de chandails à la Sainte Flanelle avec son ami Carey Price. De plus, il était impliqué dans la communauté et ça le rendait sympathique aux yeux des partisans.
Le SWAG du Canadien en prend pour son rhume!
Aujourd’hui, des centaines de commerçants se creusent la tête pour savoir ce qu’ils feront de ces chandails #76 parce qu’ils devront les remplacer par les #6 de Shea Weber sous peu. C’est vous dire à quel point le SWAG des équipes professionnelles prend beaucoup de place dans la réalité sportive. Le Canadien aura plusieurs centaines de chandails à disposer. Ils ont les moyens vous me direz. Et avec raison.
Ce fameux SWAG est important pour les équipes de sport professionnel mais aussi pour l’ensemble des entreprises. La passion générée par l’équipe auprès de ses partisans les rend fiers de porter les couleurs de leur joueur préféré. Ça peut aussi être vrai dans le cas d’autres entreprises. Le SWAG, c’est une façon de véhiculer la fierté de s’associer à une équipe ou à une entreprise, une cause, une marque.
Même si le SWAG du Canadien en prend pour son rhume en ce 29 juin 2016, il saura à coup sûr refaire son image pour continuer de conquérir le coeur de ses partisans. Ne soyez pas surpris si de nouveaux items voient le jour prochainement d’ailleurs. On cherchera sans doute à créer un momentum positif autour du club dans les prochains jours et les prochaines semaines, question de mettre un baume sur cette plaie vive qu’a créée le départ de l’enfant-chéri des montréalais.
Mot de la fin sur le SWAG du Canadien
Mais si Weber soulève la coupe Stanley à Montréal dans les prochaines années, Bergervin, qui doit sentir les clous dans ses mains et ses pieds aujourd’hui deviendra le meilleur VP marketing de l’histoire de l’équipe, lui et ses des grosses couilles d’acier!
L’avenir le dira!