Deux écoles de pensées croisent le faire quand vient le temps de parler de la façon de se vêtir des gens d’affaires. Est-ce que votre uniforme vous font manquer des opportunités ou si au contraire, elles n’ont aucune incidence sur vos résultats?

Une première martelant de se concentrer sur le contenu plutôt que sur le véhicule, la deuxième s’appuyant sur le fait de mettre toutes les chances de notre coté quand vient le temps de préparer une rencontre d’affaires.

Est-ce que votre uniforme vous fait manquer des opportunités ?

On s’attarde à ce qu’on peut contrôler

Livrer un contenu intéressant, une offre qui correspond aux besoins de notre interlocuteur est tout ce qui compte. Mieux vaut se concentrer à peaufiner cette offre pour qu’elle corresponde du mieux possible, dans les moindre détails, à ce dont s’attend la personne à qui vous vous adressez.

Dans cette école de pensée, on ira même jusqu’à dire que tout artifice autour cachera un certain manque de substance en le subtilisant par de vulgaires échappatoires superficielles. Tout ce qui ne relève pas directement de l’offre à présenter est là plutôt pour gommer un manque de substance.

On revient donc à dire qu’il vaut mieux se concentrer sur le 1% qu’on contrôle de façon parfaite plutôt que de tenter de s’occuper d’une portion du 99% dans lequel on excelle moins. Ce qu’on contrôle dans une présentation, c’est le message.

Les goûts de notre interlocuteur sur le plan vestimentaire ou de la coiffure n’étant pas du tout sous notre contrôle, il vaut mieux ne pas s’en formaliser et mettre notre attention ailleurs tout simplement.

On engage les émotions

D’un autre coté, on parle plutôt de cette rencontre comme d’un ensemble, un espèce de « match » comme lors d’une soirée de « speed-dating ». En allant rencontrer une éventuelle conquête, allons nous porter une attention seulement ce que nous allons dire ou allons-nous prendre un minimum de temps pour nous attarder à l’ensemble de ce que nous allons dégager, visuellement certes, mais sur le plan de l’hygiène, de l’odorat, bref, des sens de notre « future conquête »…

Dans cette école de pensées, on fait état du plan émotionnel d’une décision qu’un décideur prendra. Nous ne sommes plus strictement dans le platonique et informel, on joue sur les émotions de notre interlocuteur. Le charme fait son oeuvre.

« Je suis de ceux qui croient que les émotions qu’on réussit à susciter chez nos prospects sont au centre des décisions qu’ils prendront. »

Dans cette école, on parle également de prédisposition à la vente. En fait on joue plutôt ici sur l’aspect mental de la personne qui présente. Comme celle-ci a le sentiment de tout avoir fait en son possible pour mettre les chances de son côté afin d’obtenir satisfaction, elle est dans de meilleures conditions intérieures pour y parvenir. L’uniforme, la coiffure, le parfum en font partie.

Conclusion à savoir si votre uniforme vous fait manquer des opportunités

Vous aurez compris qu’étant un spécialiste du marketing sensoriel, mon camp est clairement identifié depuis longtemps. Je suis de ceux qui croient que les émotions qu’on réussit à susciter chez nos prospects sont au centre des décisions qu’ils prendront.

De savoir toucher les bonnes cordes, d’utiliser les bons outils pour y arriver, c’est ce qui fait la différence entre un entrepreneur prospère et un autre qui peinera à faire progresser ses projets. Ça passe inévitablement par tout ce qui touche les sens de vos prospects, de l’uniforme à votre parfum en passant par votre coiffure.

Est-ce deloyal d’utiliser ces tactiques? Certainement pas puisque c’est possible à tous de le faire. Choisissez votre camp et que le meilleur gagne!

Mais si vous ne choisissez pas le mien, il est très possible que vous soyez étouffé par la poussière derrière!!